Decennies #63 Les jeux de rôles
Vous vous trouvez face à un nouvel épisode de Decennies le podcast.
Que faites vous ?
Vous le téléchargez ?
Mais attention ! Car pour vivre cette aventure hors du commun ils ne seront pas seuls. Pour les épauler à travers les méandres de l’univers du jeu de rôles, ils se sont adjoints les services de professionnels : Gaewen et Winston, nos camarades du podcast Pod Monstres Trésors.
Arriveront ils a se sortir de tous les traquenards et à éviter les échecs critiques ?
Vous le saurez en écoutant cet épisode.
Bonne écoute et à bientôt.
J’ai obtenu un “1” au dé et le téléchargement a échoué.
Le MJ m’a permis de réessayer. C’était un semi-échec: cette fois, j’ai fait un 4; c’est tout de même passé… de justesse.
Voilà que je contemplais, comme fasciné par elles, les flammes qui s’élevaient dans l’âtre, tandis qu’un groupe d’aventuriers s’invectivait joyeusement à quelques pieds de moi au sujet de la sournoiserie de l’un d’entre eux, qui venait de chaparder quelques menues piécettes.
L’hilarité que je tentais de dissimuler s’effaça subitement lorsque s’élèva derrière moi une voix, forte et chargée de menace, qui me fit sursauter. Heureusement, je n’en étais pas la cible, contrairement à ces trolls que j’avais aperçus, à quelques lieues à peine, le matin même. Je ne pus m’empêcher de les plaindre, avant de me rappeler de quelle vile engeance il s’agissait.
Il ne me fallut guère plus d’un instant pour comprendre qu’indisposer cette troupe me vaudrait quelque trouble. Je me serais vu fort marri si, indisposant sans le vouloir mes voisins, j’eusse fini occis ou embroché comme du gibier. Ainsi, je décidai par sûreté de m’éloigner quelque peu. Pas assez cependant pour n’être plus en mesure de les entendre converser. Je m’assurai de n’en manquer mie, car j’avais compris que je trouverais mon intérêt était de saisir chacun de leurs mots. Ils ne le savaient guère, mais je m’apprêtais à suivre discrètement chacun de leurs faits et gestes.
Point ne vous en dirai plus pour l’instant: la suite, plus tard vous la narrerai.
Que les vils malandrins se gaussant de ma langue fourchue cessent séance tenante ce sinistre persiflage. Certes mes paroles à la fin se sont embrouillées, mais le sommeil, en cette heure tardive, déjà me gagnait. De ceux qui sont encore capable de compassion, je demande la clémence. Quant aux cuistres moqueurs, qu’ils soient prêts à goûter le camouflet que je m’apprête à leur infliger pour les punir de leur outrecuidance.
Ahah ne sois pas si prompt à la querelle mon ami et joins toi à nous.
Les victuailles sont comme nos histoires : bonnes!
(chapeau bas pour les com ^^ )
Je crains, Frère Spades, que votre esprit ne s’égare. Alcune querelle je ne quéris, croyez-m’en, je ne suis qu’un madourre maroufle et ma lame est moussue, mais d’une phrase tendancieuse du matin de cette queste, je me souviens: “elle a les sens aussi pointus que ses oreilles”. À la sagacité d’aucun, la possible mauvayse interprétation de ces mots n’a échappé.
C’est avec bonne grâce que je me joindrais à votre agréable compagnie aux fins de dallier avec vous mais me vois à mon grand dam forcé d’opter pour la partancie.
J’implore votre pardonement, ma présence parmi vous ne peut pardurer, l’heure est venue pour moi de m’extraire à votre compaignage et de paraler. À Dieu vat!